Leader mondial sur le secteur prometteur et innovant des nouvelles protéines, Ÿnsect voit ses perspectives commerciales s’étendre avec une annonce positive sur le marché américain de l’alimentation pour animaux de compagnie. L’AAFCO, l’autorité américaine chargée de la sécurité des aliments pour animaux, a en effet autorisé la marque française à commercialiser l’un de ses ingrédients dérivé de la larve de farine pour la nutrition des chiens. Une bonne nouvelle pour la startup française qui a décidé d’orienter sa stratégie sur ces produits l’année dernière, après une levée de fonds de 160M€.

« Nous sommes très fiers d’avoir obtenu la toute première autorisation pour la commercialisation d’ingrédients à base de larves de farine pour l’alimentation animale aux États-Unis. C’est la reconnaissance de plus de 10 ans de recherche pour le bénéfice de la santé animale. Cette autorisation ouvre les portes à l’immense marché américain alors que nous nous préparons à livrer nos premiers clients d’aliments pour animaux de compagnie depuis notre ferme d’Amiens » a déclaré dans un communiqué Shankar Krishnamoorthy, ancien Directeur Général Adjoint de Engie nommé CEO d’Ÿnsect en 2023.

Cette annonce devrait être source de revenus pour la pépite française puisque le marché des aliments pour animaux de compagnie aux États-Unis est estimé à plus de 42 milliards de dollars dont une large part pour les chiens. En effet, selon l’Association médicale vétérinaire américaine (AVMA), près de 5 foyers américains sur 10 possèdent un chien (48% pour être exact), pour un total de plus de 65 millions de canidés sur le territoire américain.

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Des bienfaits nutritionnels mais aussi environnementaux

Dans le cadre de la demande d’autorisation soumise aux autorités américaines, Ÿnsect a mené une étude approfondie de 6 mois mettant en évidence l’impact sur les chiens d’un régime riche en ingrédients à base de larves de farine. Cette étude a montré une qualité protéique comparable à celle des protéines animales de haute qualité traditionnellement utilisées dans la fabrication d’aliments pour animaux de compagnie, telles que le bœuf, le porc et le saumon, et supérieure à la farine de volaille standard et aux protéines végétales courantes.

Au-delà de ses bienfaits nutritionnels, elle peut également aider à réduire l’empreinte environnementale de l’alimentation pour animaux de compagnie en remplaçant d’autres sources de protéines. Étant donné que les larves de farine sont élevées à partir de sous-produits agricoles dans les régions productrices de céréales, leur empreinte environnementale est inférieure à celle de nombreux autres ingrédients traditionnellement utilisés.

Par exemple, Ÿnsect assure qu’un kilo de farine de ses protéines d’insectes émet la moitié des équivalents CO2 par rapport à la farine d’agneau ou de soja, et 22 fois moins que la farine de bœuf.

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