Depuis plus de 3 ans, Too Good To Go lutte au quotidien contre le gaspillage alimentaire en proposant à ses utilisateurs de récupérer les invendus des commerçants de bouche, à petit prix. Ainsi, près de 10 millions de repas ont été sauvés de la poubelle et la start up se positionne comme une véritable autorité de lutte contre le gaspillage alimentaire.
« L’ambition de Too Good To Go, c’est de créer un mouvement mondial autour de la lutte contre le gaspillage alimentaire » nous précise Lucie Basch, « on veut montrer qu’on peut, en étant ensemble, changer la société sur ce sujet ». Pour ce faire, l’entreprise vise à sensibiliser en priorité les foyers sur cette notion.
« 33% du gaspillage alimentaire est le fait du consommateur. L’objectif du Guide est de rendre possible l’engagement de chacun et chacune, quel que soit son niveau actuel de connaissance et d’engagement sur l’environnement et le gaspillage ».
Réduire le gaspillage alimentaire partout où c’est possible
Réduire le gaspillage à domicile, c’est donc la raison pour laquelle Too Good To Go a décidé de publier son « guide de l’anti-gaspi ». Un livre co-écrit par Lucie Basch et Rose Boursier-Wyler, respectivement fondatrice/directrice générale et chargée des affaires publiques de Too Good To Go. Son objectif est de donner toutes les clés aux lecteurs pour éradiquer le gaspillage alimentaire de leur quotidien.
Cet ouvrage de 224 pages s’adresse donc aussi bien aux novices qu’aux aficionados de l’anti-gaspi et qui propose des astuces et des conseils venant de professionnels (à l’image de Thierry Marx, de Julie Chapon où encore des fondatrices de l’application Save Eat). Un projet qui va aussi dans le sens de la stratégie de Too Good To Go, qui consiste à mener sur tous les fronts son combat contre le gaspillage.
« On travaille sur plusieurs axes, en plus de l’application » précise t’elle à ce sujet. « Il y a la sensibilisation au gaspillage dans les foyers, c’est pour ça qu’on a écrit ce livre, mais on travaille aussi auprès des entreprises et des pouvoirs publics ». À ce sujet, l’entreprise a notamment publié en février 2019 le premier livre blanc sur les dates de péremption pour inciter pouvoirs publics et industriels à repenser ces mentions responsables de 20% du gaspillage alimentaire.
Elle vise également à améliorer la sensibilisation dans les écoles. « Ce qu’on fera probablement à partir de l’année prochaine, c’est de travailler autour de l’éducation, pour aider à sensibiliser les plus jeunes sur cette notion ».