POI est une application qui permet de comprendre, de valoriser et de mesurer son impact positif sur la planète. Elle vient répondre à la problématique de la solitude vis à vis de l’engagement. Si je fais un trajet en covoiturage, je limite mon empreinte carbone. So what ? Qu’est ce que ça signifie réellement ? Quel sens donner à ça, et comment faire davantage ?

L’idée derrière POI, c’est justement d’aider le plus grand nombre à prendre conscience que nos comportements ont un impact, qu’il est possible de l’améliorer, et que nous ne sommes pas seuls vis à vis de ces sujets. Un service qui s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises afin de « révéler l’invisible » afin d’inciter à aller encore plus loin.

POI équipe
L’équipe derrière POI


Comprendre et valoriser ses actions au quotidien

POI (qu’on prononce « poye ») est une jeune entreprise créée en juin 2018 par 3 co-fondateurs. Son ambition est d’être un compagnon, une sorte de coach écolo, pour favoriser l’adoption de comportements positifs concernant la lutte contre le réchauffement climatique. Il s’agit d’une application mobile qui fonctionne sur trois piliers : découvrir, comprendre, agir.

La plateforme POI permet ainsi de connecter d’autres services à impact. C’est le cas par exemple de Yoyo – un service qui motive les habitants à trier leurs bouteilles en plastique grâce à des récompenses – ou encore de Too Good To Go, l’appli anti gaspillage alimentaire. Chaque action réalisée via ces applications vient nourrir une jauge d’impact qui permet de comprendre l’aspect positif de ses comportements, de mesurer cet impact et de le faire grandir. Cette jauge permet ainsi de passer des niveaux qui permettent de s’améliorer. Et comme nous ne sommes pas seuls, une brique sociale permet de défier des amis, de proposer des challenges collectifs à des communautés au sein d’une ville, d’une entreprise ou d’une école.

En plus de mesurer votre impact positif, POI est également là pour vous permettre d’apprendre et de comprendre différentes manières d’aider la planète. Des tutos, des vidéos, des quizz… différents contenus sont là pour guider les utilisateurs dans leurs actions et pour leur faire découvrir régulièrement de nouvelles initiatives. « On est pas un releveur de compteur » précise Allan Floury, co-fondateur de cette start up résolument orientée Tech for Good. « notre but c’est de faire découvrir et d’aider à comprendre comment avoir un impact positif ». Et pour cela, POI mise sur l’écologie incitative.

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jeunes gens face au soleil


Récompenser les bonnes initiatives pour inciter à faire davantage

À l’occasion d’une table ronde lors du festival Web2Day, à Nantes, dont la thématique était portée sur les initiatives Tech for Good, Allan Floury déclarait au sujet de la transition écologique « qu’il faut remettre de la bienveillance dans tout ça et accepter que chacun fasse à sa manière. Il ne faut pas que l’urgence devienne paralysant« . Aussi, le temps de l’écologie punitive est révolu. Et pour que chacun se sente en confiance pour agir, place désormais aux initiatives qui récompensent les comportements vertueux.

Ainsi, chaque action réalisée via l’application permet aux utilisateurs de franchir des niveaux grâce à un système de points. La gamification du système favorise ainsi l’idée de récompense et rend la transition écologique un peu plus ludique. Mais en plus de ça, les actions réalisées permettent également de cumuler des POI – une sorte de crypto-monnaie – qui peuvent ensuite être utilisés auprès des applications du réseau ou reversés pour financer des projets à impact positif. « Le POI, c’est la preuve d’impact. Ça n’est pas une monnaie pour acheter des bons plans » alertent cependant les fondateurs de l’application pour qui la vraie valeur réside dans les actions positives réalisées.

Et pour définir cet impact, l’entreprise mise sur l’analyse des données des utilisateurs et un protocole de mesure d’impact développé en collaboration avec des centres de recherche et des cabinets d’études, en fonction des objectifs de développement durable. La jeune entreprise vise entre 40 000 et 50 000 utilisateurs d’ici la fin de l’année et a déjà entamé des partenariats avec certains acteurs privés comme le réseau MakeSense. Une initiative qui intéressante qui s’inscrit dans un mouvement dans lequel on peut par exemple retrouver la start up Zei.

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