Au cours de sa vie, une femme utilisera en moyenne 11 000 tampons. C’est beaucoup. Or, la composition des tampons ne fait pas toujours rêver. Ni le corps, ni l’esprit. Récemment, une étude de l’Anses mettait en évidence le fait qu’on y retrouve des produits plus que douteux. Le lindane et le quintozène par exemple, qui sont deux pesticides dont l’usage est interdit en Europe depuis 2000. Mais également notre ami et très (très très) décrié Glyphosate.
La liste est longue. Outre les pesticides, d’autres produits nocifs comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sont également cités par l’Anses. Ces produits sont généralement retrouvés dans la fumée de cigarette ou des moteurs diesel. C’est effrayant. On s’est donc penché sur quelques alternatives, comme les serviettes et tampons bio, qui peuvent remplacer ces produits toxiques.
Les produits Bio au secours de l’hygiène féminine
La coupe menstruelle.
Afin d’éviter les tampons qui contiennent des résidus chimiques et des pesticides, il existe d’abord la coupe menstruelle. Pour l’environnement, c’est bien car sa durée de vie est d’environ 5 ans. Cela évite donc les déchets. Pour le portefeuille, c’est pas mal car l’investissement de départ est en moyenne inférieur à 20€.
Généralement conçue en silicone (et parfois en Latex), le risque d’y retrouver des produits nocifs est très restreint. Par ailleurs, si l’on fait attention à bien la nettoyer et à bien respecter le temps de garde successif à l’intérieur, les risques de choc toxiques sont presque nuls.
Les serviettes réutilisables
A l’instar de la coupe menstruelle, les serviettes réutilisables sont avantageuses. Pour l’environnement, le principe est le même : Fini les déchets puisqu’il suffit de les laver afin de les réutiliser. Pour le portefeuille, l’investissement de départ est aussi réduit.
D’autant qu’il existe des patrons accessibles facilement en ligne et permettant de les confectionner soi-même quand on aime le DIY. Pour l’environnement, le sujet est similaire : Elles sont généralement conçues en coton bio. Et bien que le risque zéro n’existe pas, ces matières ont moins de chances d’être contaminées en amont par des produits toxiques. C’est donc tout bénef’ !
Les serviettes et tampons bio
Troisièmme alternative : les serviettes et tampons bio. Elles sont généralement conçues en coton bio ou cellulose végétale. Elles sont logiquement blanchies sans chlore. Les risques d’y retrouver des produits nocifs où des pesticides sont largement réduits.
Par ailleurs, elles sont pour la plupart biodégradables. Le fonctionnement est le même que pour les produits traditionnels et l’investissement financier potentiellement égal où plus lourd. On retrouve cependant de plus en plus de marques qui les commercialisent.