La prise de conscience de l’importance de l’alimentation sur l’empreinte carbone individuelle est de plus en plus marquée en France : 55% des citoyens sont aujourd’hui conscients que leur consommation alimentaire a un impact sur l’environnement. C’est évidemment la consommation de viande, et notamment de boeuf et d’agneau, ainsi que le fromage, qui représente la plus forte part de l’empreinte carbone de notre alimentation. À l’inverse, la consommation de fruits et légumes, et de légumineuses et céréales, implique une faible empreinte carbone.

Pour cette raison, la végétalisation de notre alimentation est l’un des leviers essentiels à activer afin de lutter contre le réchauffement climatique. En France, HappyVore fait partie des marques qui ont envie de faire changer leurs habitudes de consommation aux ménages en proposant des alternatives végétales aux produits carnés. D’après la marque, leurs produits représentent en moyenne 12 fois moins d’émissions de CO2 et jusqu’à 2,8 fois moins d’eau que leurs équivalents carnés

Aujourd’hui, cette startup foodtech de plus de 100 employés, certifiée B Corp, propose ainsi 17 références de produits similis-carnés. Lancée en 2019 par Guillaume Dubois et Cédric Meston, elle connaît une croissance remarquable, avec un chiffre d’affaires qui a triplé en 2022. En 2022, la marque a également bouclé une levée de fonds de 35M€ et débuté la mise en oeuvre d’une usine de production à Chevilly, dans la région Centre-Val de Loire, afin de produire chaque année 100 000 tonnes de simili-carné. Fort de cette réussite, la startup se lance désormais sur un nouveau créneau : le poisson.

Le végétal pour lutter contre la surpêche ?

À l’instar de la viande, la consommation de poisson a en effet un impact négatif sur l’environnement : d’après l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 70% de la population piscicole est déjà entièrement exploitée ou complètement réduite. Or, les océans sont les poumons de la planète et leurs écosystèmes marins doivent être protégés et préservés.

Il existe déjà des alternatives plus ou moins « tech » afin de lutter durablement contre la surexploitation des populations de poissons et crustacés. C’est le cas, par exemple, de la startup agriloops qui mise sur l’aquaponie pour élever des gambas en France. Côté végétal, certaines alternatives existent déjà depuis 2021, mais le créneau reste encore confidentiel.

Nous sommes très fiers de pouvoir proposer un nouveau type d’alternatives végétales aux consommateurs Français, meilleure pour la planète avec 5,4 fois moins d’émissions de CO2 que son équivalent poisson, en accord avec notre volonté de préserver la planète” s’enthousiasme néanmoins Guillaume Dubois, cofondateur de HappyVore.

3,5 millions de français consomment chaque année des bâtonnets de poisson. Avec cette offre, la startup espère convaincre les vegans, les végétariens mais aussi celles et ceux qui souhaitent découvrir des produits sains et alternatifs.

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