On en finit plus de voir promesses et prototypes de taxis volants s’annoncer pour bientôt. Et le plus intéressant est de voir qui sont les acteurs qui se positionnent sur le sujet. Entre pure-player de la Tech, et professionnels de l’aéronautique, la course au véhicule volant promet d’être passionnante.
Uber et Airbus : Un duel plein de promesses
Le grand rêve des taxis volants est en train de devenir réalité. Si l’on se souvient tous d’avoir regardé avec passion le Cinquième Élément durant notre enfance, voici que nos propres enfants pourraient – demain – devenir eux aussi des Korben Dallas.
C’est d’abord la firme Américaine Uber qui a lancé le jeu en annonçant avoir réellement en tête l’idée de mettre en circulation des taxis volants. Et de mettre en place par la suite un partenariat avec la NASA afin de mener des expérimentations à ce sujet. Le Business Plan semble réaliste, la technologie existe et les consommateurs sont prêts. Seul la réglementation pose problème. Mais pour combien de temps encore ?
Quoiqu’il en soit, le géant américain ne sera pas seul à vouloir uberiser les transports. Dans son sillage, c’est le géant européen Airbus qui monte au front. Airbus, plus grand nom mondial de l’aéronautique avec Boeing, travaille lui aussi sur un prototype de taxi volant et le fait savoir. C’est alors une belle opposition de style qui apparaît : celle d’un mastodonte de l’industrie européenne contre un stéréotype de la culture start-up de la Silicon Valley.
Mais voilà, un 3ème joueur arrive dans la danse.
Rolls-Royce : Nouvel entrant dans la course aux taxis volants
L’entreprise Rolls-Royce est très connue pour ses voitures de luxe. Mais elle est aussi réputée historiquement pour ses moteurs d’avions. Alors, ce mélange d’automobile et d’aéronautique lui donnant tous les atouts pour travailler sur des véhicules volants, c’est naturellement que la firme se lance dans le jeu.
Son véhicule aurait ainsi la particularité de décoller et atterrir à la verticale ; de transporter 4 à 5 passagers ; et d’avoir des ailes qui peuvent se plier à 90°. Cependant, la différence majeure entre ce prototype et ceux de ses concurrents réside dans le mode de propulsion choisi. Si les véhicules d’Uber et Airbus seront électriques, celui de Rolls-Royce devrait être alimenté par des turbines à gaz.
Pour le reste, le véhicule, comme ceux de ses concurrents, sera destiné au transports de voyageurs en zones urbaines denses ou au transport privé de passagers très aisé (au même titre que les hélicoptères ou jet privé aujourd’hui). Des applications militaire semblent également à l’étude.
Cependant, si le prototype de taxi volant de Rolls-Royce est prometteur sur le papier, sa mise en oeuvre sera sans doute difficile. La marque aura besoin de partenaires solides pour concurrencer sérieusement ses rivaux. D’abord, car elle n’a probablement pas toutes les ressources à disposition. Ensuite, car les véhicules d’Uber et Airbus sont attendus vraisemblablement d’ici 2 ans.
Alors, partie avec un temps de retard, la firme anglaise sera t’elle le lièvre ou la tortue de cette nouvelle industrie ?