Aujourd’hui, les usages du numérique ont envahi le quotidien. Aussi bien d’un point de vue personnel que professionnel. Or, la pollution invisible engendrée par le numérique est colossale : 4% des émissions de gaz à effet de serre pour l’année 2019, dont plus de la moitié concernant l’usage.
Dans une logique générale et internationale de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le numérique fait donc partie des secteurs concernés. Il est alors essentiel de tendre vers un modèle numérique bas-carbone. On parle alors de sobriété numérique.
Pour cela, il existe des entreprises ou encore des groupes de réflexion -Think Tank – qui tente d’accompagner les tous les acteurs privés et publics vers une consommation et une production plus responsable.
GreenIT mise sur l’avenir du numérique durable
Créé en 2004, GreenIT est une communauté d’acteurs du numérique responsable. Comparable à un Think Tank, il insiste sur les enjeux du numérique dans la transition écologique. GreenIT s’intéresse particulièrement à la sobriété numérique, l’éco-conception et les low tech afin de proposer un avenir numérique alternatif et durable. Son fondateur, Frédéric Bordages, est également l’auteur du guide des 115 pratiques de l’écoconception web.
L’institut numérique responsable
L’institut Numérique Responsable est un groupe de réflexion qui rassemble des entreprises et des organisations autour des nouvelles pratiques du numérique : plus éthiques, inclusives et régénératrices. L’ambition de l’INR est alors de tendre vers un numérique responsable selon trois axes de réflexion :
– L’empreinte environnementale, sociale et économique du numérique
– La capacité du numérique à réduire les émissions de GES par ailleurs
– La création d’une innovation numérique responsable.
Leur site web
Notre article sur l’INR
Greenspector, pour réduire l’impact des applications mobiles
Greenspector est une entreprise spécialisée dans l’efficacité énergétique, l’optimisation de l’efficience et performance des applications mobiles. L’entreprise nantaise travaille ainsi avec des entreprises d’Europe ou d’Asie pour allonger la durée de vie des batteries, améliorer les performances ou encore enrichir l’expérience client. Dans une logique de sobriété numérique, Greenspector collabore notamment sur des projets avec Orange et la SNCF.
The Shift Project souhaite s’émanciper de la contrainte carbone
The Shift Project est un Think Tank associatif qui milite en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Il éclaire et influence les débats autour de la transition écologique. Au travers du programme Lean ICT, le Shift Project ambitionne de limiter les impacts environnementaux directs et indirects du numérique. Le projet met alors en avant les initiatives numériques compatibles avec l’environnement et les contraintes énergétiques.
Greenvision
Greenvision a été fondé en 2008 par des experts du DataCenter. L’objectif est d’inclure la consommation énergétique du numérique comme l’une des priorité de la transition écologique. Greenvision s’investit alors au travers de la réduction des déchets et la maitrise les dépenses énergétiques.
En ce sens, l’entreprise à développé deux outils :
– Le premier pour le pilotage énergétique des équipements afin de connaitre les périodes d’utilisation pour créer des plannings d’alimentation électrique,
– Le second outil pour la gestion énergétique des postes de travail. Sur le même principe, il permet de gérer l’alimentation électrique lorsque cela est nécessaire.
Le Cigref : le réseau des entreprises du numérique
Le Cigref est une association d’entreprises qui a pour but d’induire des groupes de discussion autour des enjeux du numérique. Acteur majeur du numérique, le Cigref compte parmis ses membres plus de 150 entreprises dont Air France, EDF, ou bien Bouygues Immobilier. Les objectifs du Cigref sont de donner la parole aux différents acteurs du numérique et participer aux enjeux économique, sociaux et environnementaux de l’information.
NegaOctet, pour évaluer les impacts environnementaux des services numériques
NegaOctetest un projet de recherche qui a pour but le développement et l’expérimentation d’un référentiel d’évaluation des impacts environnementaux des services numériques basé sur une approche d’analyse du cycle de vie (ACV) en vue de leur écoconception.
Commown, l’économie de la fonctionnalité pour accélérer la sobriété numérique
Commown est une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui s’inscrit dans la logique de l’économie de la fonctionnalité. Afin de promouvoir la transition vers un numérique responsable, Commown propose un modèle alternatif basé sur la location d’équipements numériques en mettant particulièrement en avant des marques responsables, à l’image de Fairphone.
HOP, pour lutter contre l’obsolescence programmée de nos appareils
Halte à l’Obsolescence Programmée est évidemment l’un des acteurs incontournables de cette mouvance puisqu’elle combat depuis des années des pratiques commerciales trompeuses qui poussent à une sur-consommation d’équipements… et donc à une sur-production tout aussi polluante.