Quand on parle de pollution de l’air, tous les regards se tournent vers l’extérieur. On fait remarquer que les voitures polluent. Que les cours de récréations des écoles présentent des taux de pollution aux particules fines excessivement élevées. On se dit qu’on respire mal quand on est dehors. Certains s’équipent même de capteurs connectés afin de connaître en temps réel la qualité de l’air pour savoir s’ils peuvent ou non aller faire un jogging dans de bonnes conditions.
Ce qui est paradoxal, c’est que nous passons près de 80% de notre temps dans des espaces fermés. À la maison. Au bureau. Et rares sont ceux qui se demandent quelle est la qualité de l’air à l’intérieur. Ce qui est dommage. Car la pollution de l’air intérieur en France est la cause d’environ 20 000 décès prématurés chaque année. C’est pour palier à ce problème de santé publique que les entreprises Netatmo et Velux s’associent afin de proposer des fenêtres connectées capables de renouveler automatiquement l’air intérieur quand il est trop chargé en CO2.
Un dispositif connecté pour renouveler l’air intérieur
Pour prévenir les risques de santé liés à la pollution accumulée dans nos lieux de vie, il existe une solution intelligente capable d’aérer l’espace en fonction du degré de la pollution, et à distance. Co-développée par Vélux, spécialiste de l’entrée de lumière et d’air frais par le toit, et Netatmo, leader français des objets intelligents pour une maison plus sûre et plus confortable, VELUX ACTIVE with NETATMO est le premier système de fenêtre de toit qui se contrôle par la voix.
Grâce aux capteurs intelligents qu’elle intègre, la solution mesure la température, l’humidité et la concentration en CO2 de la pièce, et déclenche l’ouverture ou la fermeture des fenêtres, volets roulants ou stores, en fonction du degré de pollution de l’air intérieur. Un dispositif simple et pratique qui complète le trousseau des solutions intelligentes pour maisons connectées, et répond à la problématique de plus en plus préoccupante de la qualité de l’air de nos intérieurs.
Les causes de la pollution de l’air intérieur
La pollution de l’air à l’intérieur des habitations est responsable de nombreuses maladies graves : maladies non transmissibles, AVC, cardiopathies ischémiques, bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO) et cancers pulmonaires. Elle peut être également à l’origine d’infections aiguës des voies respiratoires inférieures (pneumonie) qui comptent pour 28 % des décès chez les adultes. Dans les logements humides et envahis par la moisissure, le risque de devenir asthmatique augmente même de 40 %.
Les chauffages ou climatisation mal entretenus sont les principaux facteurs de cette pollution. Il y a aussi tous les produits que nous utilisons, notamment les produits d’entretiens pour le ménage et ceux utilisés pour le bricolage. Ainsi, les sprays désodorisants, antiacariens ou antibactériens seraient, pour beaucoup, des substances allergènes, voire toxiques. De la même manière, les bougies parfumées et autres bâtons d’encens dégradent également la qualité de l’air que nous respirons.
Ainsi, bonne ventilation des logements est nécessaire. Pour la santé. Mais aussi pour un certain confort de vie. Il est par exemple démontré qu’une bonne aération des salles de classes favorise de meilleures performances des élèves. Ce qui s’applique également aux performances professionnelles au bureau. Il existe un certain nombre de recommandations pour améliorer la qualité de l’air intérieur.
