Dans l’optique de l’atteinte des objectifs fixés par la Programmation Pluriannuelle de l’Energie et conformément à l’objectif annoncé dans le Plan climat d’atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique en 2030, François de RUGY, ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire désigne 21 lauréats pour développer et exploiter 516 MW d’éolien terrestre.

«  Le développement de l’éolien terrestre est un pilier de la stratégie française pour l’énergie et le climat  et un levier clé pour décarbonner la production énergétique et atteindre l’objectif de zéro émission de gaz à effet de serre nette d’ici 2050. Je me réjouis de soutenir une nouvelle fois le développement de la filière à travers la sélection de 21 nouveaux projets qui permettront d’installer 150 nouvelles éoliennes sur le territoire » a déclaré le ministre.

des eoliennes


Multiplier par 2,5 la puissance d’ici 2028

Aujourd’hui l’éolien terrestre représente plus de 1500 parcs éoliens et près de 18 000 emplois. Pour atteindre les objectifs de la programmation pluri-annuelle de l’énergie, son déploiement doit maintenant être accéléré (c’est-à-dire être multiplié par 2,5 la puissance installée d’ici 2028).

Lancé en mai 2017 au moment de la refonte du dispositif de soutien à la filière, l’appel d’offres éolien terrestre se poursuit et atteint sa troisième vague de désignation. Les lauréats de la troisième période se voient attribuer un contrat de complément de rémunération d’une durée de 20 ans. Cette troisième vague de lauréats permettra l’implantation d’environ 150 éoliennes au cours des prochaines années pour une production d’électricité estimée à 1,34 TWh/an, soit l’équivalent de la consommation de 268 000 foyers français. Ces éoliennes généreront environ 5 millions d’euros par an de retombées fiscales pour les collectivités.

Suite à une seconde période perturbée par une instabilité relative à l’autorité environnementale, la filière éolienne fait à nouveau preuve de sa capacité d’adaptation, de sa résilience et de sa compétitivité : cette troisième mise en concurrence aboutit à un prix moyen pondéré de 63,0 €/MWh pour l’ensemble des lauréats. Pour les deux premières périodes ce niveau s’établissait respectivement à 65,4 €/MWh et 68,7 €/MWh.

un parc éolien peut modifier le climat d'une région


Objectif : atteindre 35 GW de puissance pour la seconde source d’EnR française

La filière de l’éolien terrestre est la seconde source d’énergies renouvelables en France à l’heure actuelle. En 2018, les 15,1 GW d’éolien français ont produit 27,8 TWh, soit 6 % de la consommation électrique nationale. C’est autant que les centrales à gaz et près de 5 fois plus que les centrales à charbon.

Le gouvernement a placé de fortes attentes dans le développement de l’éolien pour l’atteinte des objectifs de transition énergétique. Il réaffirme ainsi son engagement à accompagner la filière et à permettre une montée en compétence de l’ensemble des acteurs et une prise en compte optimale de tous les enjeux. La quatrième période de candidature à l’appel d’offres, dont la clôture aura lieu le 1er août prochain, portera également sur une puissance de 500 MW.