Organisée sous le double patronage des Ministères de la Transition Écologique et Solidaire et de la Cohésion des Territoires, la 14ème édition du Salon Produrable se tiendra du 15 au 17 septembre au Palais des Congrès à Paris. Le thème global sera cette année celui de la Régénération. Une prise de position qui s’aligne dans la continuité de l’ONU qui a officiellement lancé le 5 juin dernier la décennie pour la restauration des écosystèmes. Si réduire nos impacts est essentiel, il est grand temps de régénérer les écosystèmes vivants, mais aussi nos produits, nos biens et services ainsi que nos organisations et systèmes de gouvernance.

PRODURABLE est reconnu comme étant l’événement professionnel de référence dans l’agenda des acteurs de la RSE et du Développement durable. C’est un des temps forts européens pour les acteurs de l’écosystème – start-ups, entreprises, ONG – et les solutions, produits, et services œuvrant en faveur d’une économie plus durable.


2021 – 2030 : Le temps de la régénération

Le Salon Produrable sera organisé au travers de 12 parcours thématiques, 6 Master Class, et 170 conférences et ateliers, pour 1 enjeu clé : la santé globale. Les Master Class auront lieu le Mercredi 15 septembre de 14h à 18h, l’exposition et les conférences les jeudi 16 et Vendredi 17 de 9h à 18h30 (17h30 le vendredi).

Le programme complet : https://www.produrable.com/programme
La billetterie : https://www.produrable.com/inscription
L’actu PRODURABLE sur Twitter : https://twitter.com/PRODURABLE



3 questions à Cécile Colonna d’Istria, dirigeante et fondatrice associée de PRODURABLE

Cécile Colonna d'Istria
Cécile Colonna d’Istria

Pourquoi avoir choisi cette année le thème de la régénération ? 

Cécile Colonna d’Istria : En sortie de crises multiples, il m’a paru salutaire d’appeler à une forme de Régénération. Au premier sens du terme, elle évoque la réparation, le renouveau, la renaissance. J’y vois aussi la force inhérente de la vie et la possibilité d’imaginer l’avenir. N’est-ce pas exactement ce dont le monde a besoin ? « Régénérer » nous dit le dictionnaire, c’est Reconstituer pour le vivant, Réformer pour les systèmes ou les organisations, et Renouveler en redonnant les qualités perdues pour tous les produits et services. Nous avons 10 ans pour atteindre les Objectifs du Développement Durable, 10 ans pour restaurer le vivant, 10 ans pour éviter un chaos climatique, 10 ans pour régénérer le monde…. 2021-2030 est bien le temps de la régénération. 

Comment l’entreprise peut-elle adresser ce sujet de la régénération, et quels sont les enjeux pour une entreprise de se régénérer ?

Pour l’entreprise, selon qu’elle soit industrielle ou de services, cela prendra plusieurs sens. Que pouvons-nous régénérer au juste ? Tout d’abord le vivant : restaurer la biodiversité, réparer les écosystèmes dégradés, repenser son activité à l’aune des limites planétaires, refaire de la place à la nature et restaurer un lien fondamental qui nous unit tous : notre appartenance à la grande famille du vivant – en particulier pour les secteurs agroalimentaire, chimie, plastique, cosmétique, textile, et luxe…

Ensuite les produits et services. Par l’écoconception, le circuit court, le réemploi, la réduction des déchets ou des intrants et des émissions de GES, la chasse au gaspillage, l’efficacité énergétique. En somme, réinventer ses produits et services pour les rendre compatibles avec les limites de la planète et en favorisant l’innovation des usages et des modèles. Faire mieux avec moins. Et enfin, la Finance, la gouvernance, et la cohésion sociale : refonder l’entreprise, sa raison d’être, ses missions, renouer avec le temps long, remettre en question le développement et la croissance, redistribuer la richesse, et revenir à l’essentiel en faisant revivre la cohésion sociale, l’inclusion et l’emploi.

Quels sont les secteurs pionniers en la matière ?
Plus aucun secteur économique n’échappe aujourd’hui à la nécessité, voire à l’urgence, de sa propre « réinvention ». L’agroalimentaire a pris les devants me semble-t-il, suivie par l’énergie, le transport, le bâtiment, et plus récemment les secteurs de la cosmétique et du textile, mais aussi de la finance et du numérique.