O’Sol est une start up basée à Cannes qui souhaite rendre l’énergie solaire accessible dans toutes les situations, notamment pour ce qui concerne les urgences humanitaires. Un projet basé en partie sur un transfert de technologie émanant du spatial. L’entreprise a d’ailleurs été incubée au sein de l’ESA (Agence Spatiale Européenne) à ses débuts.
Les produits développés par O’Sol sont des générateurs portables et se déclinent en différentes versions pour toucher les ONG et associations humanitaires, mais aussi les marchés de l’évènementiel ou encore les activités outdoor (camping, randonnées, photographies).
Fondée par Idriss Sissaïd, Enrique Garcia et Maxime Cousin en 2016, la start up a dévoilé son premier produit – baptisé Kino – en début d’année au CES de Las Vegas puis au mois de Mai lors du salon Viva Technoloy.
Rendre l’énergie solaire accessible en toute situation
Kino se présente comme une « fleur solaire ». Une fois posé au sol, il déploie ses pales (ou pétales) solaires, puis les oriente automatiquement vers le soleil. Doté d’une technologie cobrevetée avec le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales), Kino agit ainsi à la manière d’un Tournesol. L’énergie stockée dans ses batteries permet ensuite d’alimenter des appareils électroniques : smartphones, ordinateurs ou encore appareils photos.
Kino mesure 30 cm de haut et 20 cm de diamètre. Il pèse un peu moins de 5 kg, ce qui lui permet d’être facilement transportable. La solution est par ailleurs entièrement contrôlable depuis une application dédiée. Des ONG comme Action contre la faim et la Croix-rouge ont ainsi manifesté leur intérêt pour cette solution.
A terme l’ambition des fondateurs de O’Sol est de pouvoir intégrer leurs technologies sur les batteries de certains véhicules, notamment dans le domaine de la micromobilité, c’est à dire pour les vélos et trottinettes électriques. La start up souhaite également optimiser la relation avec l’utilisateur via une interface qui permet d’obtenir des informations précises sur la consommation et l’autonomie.
Enfin, l’entreprise reste également en contact avec le domaine spatial, afin d’adapter leur technologie pour permettre aux satellites de produire davantage d’énergie solaire, mais aussi de mieux l’utiliser et de la stocker.