Train, bus et covoiturage à privilégier sur les grandes distances
Selon le comparateur de mobilités crée par la SNCF, le train est le grand vainqueur de la mobilité bas carbone pour les trajets français mais aussi pour les trajets reliant Paris à d’autres capitales européennes telles qu’Amsterdam ou Bruxelles. Le bus arrive en deuxième position dans chacune de ces comparaisons suivi par le covoiturage, sur la base d’une occupation moyenne de 2,2 passagers.
L’avion, se place en quatrième position, alors que la voiture, lorsqu’elle est prise de façon individuelle est le mode de transport le plus polluant pour se déplacer en France. La Convention Citoyenne pour le Climat recommandait notamment l’abandon des vols intérieurs lorsqu’une alternative bas carbone proposant un trajet en moins de 4h était possible. Le gouvernement a revu cette proposition à la baisse mais les vols intérieurs possédant une alternative de moins de 2h30 seront bel et bien interdits c’est-à-dire les lignes Orly-Bordeaux, Orly-Nantes et Orly-Lyon.
Renforcer les trains de nuit et le maillage ferroviaire
La tendance va donc reconnaître le train comme un allié essentiel à la transition écologique. Afin de permettre au train, en tant que mode de déplacement bas carbone, de venir se substituer aux vols intérieurs ou à l’utilisation de la voiture, il est important de renforcer le maillage ferroviaire français notamment pour connecter les villes de province.
C’est notamment le projet de Railcoop qui souhaite ouvrir dès 2022 la ligne Bordeaux-Lyon au transport de voyageurs qui, faute de connexion directe ferroviaire, est l’une des lignes aériennes les plus empruntées avec Nantes-Lyon, après celles reliant Paris et la province.
Les trains de nuit sont aussi une alternative pertinente aux vols intérieurs. En 2021, on devrait notamment assister au grand retour des trains de nuit sur la ligne Paris-Nice et Paris-Tarbes.
